Chocolaterie Nohi : tablettes et friandises camerounaises

Profil de l’entrepreneur :

Hippolyte NOZAWO TCHOFFO, gérant de la Chocolaterie Nohi 

Hippolyte NOZAWO TCHOFFO est un agro-entrepreneur, un cacaoculteur, un artisan chocolatier et le gérant des Chocolateries Artisanales Nohi Sarl

Ingénieur de formation, il complète son cursus avec l’acquisition de compétences en management de projets, en entrepreneuriat et en technologie agroalimentaire et nutrition.

Il a également été consultant dans le projet Cameroon Golden Cocoa.

Le mot de l’entrepreneur :

« Nous faisons des chocolats bio à partir des fèves de cacao que nous produisons depuis nos plantations écologiques. Nos chocolats sont fortement concentrés en fèves de cacao, très peu de sucre et sans additifs chimique.

Avec la Chocolaterie Nohi, nous souhaitons par-dessus tout participer au développement rural des femmes et jeunes des localités des plantations. »

Sa vision d’un entrepreneuriat soucieux de son impact économique, social et environnemental

Grâce à sa chocolaterie, il a pour objectif de participer à la formation professionnelle des jeunes en accueillant chaque année au minimum 15 étudiants pour leur donner la possibilité de découvrir le monde professionnel, notamment celui du secteur agroalimentaire et du chocolat.

L’entreprise et son projet :

Les Chocolateries Artisanales Nohi Sarl débutent leurs activités le 04 septembre 2017 sous la dénomination de « ETS Chocolaterie Artisanale Nohi » et seront officiellement créées à Douala le 31 janvier 2018.

Tout commence en 2013 à Yaoundé au Palais des sports après une conférence sur le cacao organisée par l’Interprofession du Cacao et du Café (CICC). Deux jeunes ingénieurs Camerounais, Hippolyte NOZAWO et Pierre BOYOGUINO, dressent le constat alarmant selon lequel bien que le cacao Camerounais soit très apprécié des chocolatiers à l’échelle internationale, il semble destiné en majorité à l’exportation et reste peu valorisé et peu consommé par les Camerounais eux-mêmes. A l’issue de cet échange, ils se décident d’œuvrer à faire découvrir à la population locale la forte valeur ajoutée que représente ce produit et créent ainsi la plantation de cacao.

L’entreprise détient aujourd’hui une plantation de cacao de 10 hectares, intégrée dans une coopérative de 60 hectares, dirigée par M. Boyoguino, associé dans Chocolaterie Nohi.

La plantation leur permet de répondre à leurs besoins en fèves de cacao pour la production de leurs tablettes de chocolats.

Les chocolats sont faits à base de matières premières 100% locales et l’entreprise valorise les producteurs en achetant au juste prix tous les autres éléments rentrant dans la composition de leurs produits.

 

L’entreprise a pour objectif :

  • d’augmenter sa capacité de production
  • de distribuer au Cameroun et dans la Sous-région Afrique centrale le produit Tartines Nohi
  • de s’imposer sur le marché du Chocolat à croquer de luxe et des friandises de chocolat
  • de doter l’entreprise d’une gouvernance et de procédures favorables à l’industrialisation

Son projet de développement :

La consommation du chocolat augmente considérablement dans le monde et particulièrement dans la sous-région Afrique Centrale, et l’offre reste inférieure à la demande du fait d’une faible industrialisation du secteur.

Hippolyte NOZAWO TCHOFFO souhaite :

  • Accroitre la capacité de production des chocolats par l’acquisition de nouvelles machines ;
  • Équiper le laboratoire d’analyses ;
  • Mettre sur pied de nouveaux produits, possible grâce à  l’amélioration de la qualité des équipements ;
  • Accroitre la notoriété de Nohi ;
  • Devenir une référence sur le marché national et le marché sous régional

Pour atteindre ces objectifs, l’entreprise a fait appel à FADEV pour financer :

  • L’aménagement de son usine
  • Un tank de stockage
  • Une conche tartine
  • Une tempéreuse
  • Des doseuses
  • Un groupe électrogène
  • D’autres accessoires de l’atelier
  • Une fourgonnette
  • Le BFR
  • Les frais de lancement

Conche : machine pour extraire la matière grasse du cacao

Tempéreuse : machine pour donner un aspect brillant et croquant au chocolat

Zoom sur le conchage du cacao :

Le conchage du cacao est un processus essentiel dans la fabrication du chocolat. Ce procédé contribue en effet grandement à la qualité et à la saveur du produit final.

Le conchage permet :

– le développement et la libération des arômes du cacao

– l’élimination des saveurs indésirables pour laisser la place à des arômes plus complexes, subtils et agréables

– l’atténuation de l’acidité présente dans les fèves de cacao

– l’obtention d’une texture lisse et onctueuse du chocolat

– l’homogénéisation parfaite des ingrédients du chocolat

En quoi la Chocolaterie NOHI​ contribue au développement responsable de son pays ?

Au sein de la plantation de cacao, Nohi participe à l’amélioration des routes, à la formation des femmes sur la transformation de cacao, à la formation des cacaoculteurs sur les techniques post-récolte de fermentation, au séchage du cacao, à la formation des femmes à la négociation des prix de vente de leur cacao, et à une vigilance particulière auprès des enfants qui accompagnent leurs mères durant le traitement des cabosses.

En ville, sur le lieu de production, Nohi organise des journées de travaux communautaires (déboucher les rigoles et combler les trous sur les routes) afin de participer à l’amélioration de la vie locale. L’entreprise sponsorise également des activités associatives et des écoles lors des journées de clôture d’activités.

Grâce à l’accompagnement de FADEV, l’entreprise pourra :

  • Avoir un impact social grâce à la consolidation et création de 24 emplois permanents, 5 temporaires supplémentaires et 75 emplois indirects
  • Participer à la formation professionnelle de 15 jeunes chaque année
  • Lutter contre les inégalités sociales en recrutant femme et homme sans discrimination en donnant l’opportunité aux femmes d’occuper des postes de responsabilités
  • Poursuivre son programme de vigilance face au travail des enfants
  • Favoriser le mieux-être et le développement des employés en offrant des formations de mise à niveau et un rythme de travail adapté.
  • Respecter l’environnement : les déchets (pulpes de cacao et d’arachide) sont utilisés pour fertiliser les champs.
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Profil de l’entrepreneur :

Bourama TRAORE, promoteur et gérant de la Miellerie l’Abeille

Bourama TRAORE a suivi plusieurs formations professionnelles dans le cadre de la création de son entreprise.

Ces formations étaient centrées sur la création d’entreprise, la transformation de produits agroalimentaires, la production de savons, mais également sur la gestion d’entreprise, sur la comptabilité et sur le management des micros, petites et moyennes entreprises.

Grâce à tout cela, il a pu créer la Miellerie l’Abeille, une entreprise de production, de vente de miel local et de vente produits liés au miel tels que les savons et de la crème de cire d’abeille.

Le mot de l’entrepreneur :

Sa vision d’un entrepreneuriat soucieux de son impact économique, social et environnemental

Bourama TRAORE a fait des études en Agro-pastorale spécialité Apiculture. Depuis ses années d’étudiant, il a été attiré par l’entreprenariat et particulièrement la transformation des produits mellifère. Dès sa sortie de l’institut, il a rapidement décidé de mobiliser des fonds pour créer sa propre entreprise avec l’aide d’un de ses formateurs.

Au début, il a commencé par nouer des relations de partenariat avec des entreprises de production de miel comme la Miellerie moderne. Parallèlement il a commencé à collecter et à transformer lui-même son miel. La Miellerie l’abeille est ainsi née avec comme unique associé M. TRAORE Bourama. Il travaille aujourd’hui avec une dizaine de coopératives villageoises collectrices de miel dans la zone de Yanfolila, Bougouni, Kassorola, Sikasso et Manakoro. Il existe un accord entre la Miellerie l’abeille et toutes ces coopératives.

Il a ensuite diversifié ses activités avec du savon au miel et de la crème à la cire d’abeille (propolis).

L’entreprise et son projet :

Le miel a une importance capitale dans la tradition Malienne. Étant un produit naturel, il est très apprécié et très souvent utilisé pour son effet thérapeutique ou son apport nutritionnel. Le miel est cultivé au Mali d’avril à Juillet.

L’objectif de la Miellerie l’abeille est de proposer du miel local de qualité à la population de Bamako, ainsi que des produits issus de la transformation du miel, tels que du savon ou des crèmes.

L’entreprise participe à la valorisation des ressources locales avec la récolte d’un miel issu des ruches locales.

L’activité de l’entreprise à un impact positif sur l’environnement. Les abeilles contribuent de manière essentielle à la production alimentaire, aux écosystèmes, et au développement durable. L’entreprise utilise des ruches qui garantissent un respect des abeilles et ses processus de fabrication et de transformation assurent la préservation de la biodiversité.

De plus, lors de la transformation, les machines utilisées ne produisent pas de fumées et les bruits sonores de ces dernières ne sont pas assez forts pour déranger le voisinage.

Par ailleurs, l’entreprise n’utilise pas de produits chimiques.

Voici les produits développés par la Miellerie l’abeille :

Miel : 

Le Miel constitue le principal produit de la Miellerie l’abeille. Après la récolte du Miel auprès des différents collecteurs dans les différentes zones, le miel est acheminé au sein de l’unité où il est conditionné sous différents formats de 1L, 1/2L et 1/4L.

Le miel est très recommandé à Bamako, chaque année la Miellerie est en rupture de stock.

Savon au Miel : Le savon au miel est idéal pour les peaux sensibles. Il est adoucissant, nourrissant pour les corps, visage et cheveux. Le savon est le résultat d’une réaction chimique entre un corps gras et un alcali.

Crème de Miel : Parmi les vertus les plus reconnues du crème de miel, son pouvoir hydratant est particulièrement prisé pour tous les types de peau. Hydrophile, il maintient le taux d’hydratation de la peau pour prévenir la sécheresse cutanée.

L’entreprise a pour objectif :

  • L’accroissement de la production en constituant un stock important de matières premières ;
  • Mettre en place une distribution par internet ;
  • Mettre plus en avant la crème de Propolis ;
  • Ouvrir un second magasin de vente ;

Son projet de développement :

L’entreprise souhaite développer son activité et commercialiser ses produits par WhatsApp ou internet.

Pour atteindre ces objectifs, l’entreprise a fait appel à FADEV pour financer :

  • L’augmentation de la capacité de production avec l’achat de nouveaux matériels
  • De nouveaux emballages, en verre plus écologiques 
  • La mise en place d’une distribution par internet

En quoi la Miellerie l’abeille contribue au développement responsable de son pays ?

Grâce à l’accompagnement du FADEV, l’entreprise pourra :

  • Valoriser les ressources locales : un produit local, un produit de qualité.
  • Avoir un impact environnemental : la préservation des abeilles est essentielle à l’équilibre de notre écosystème
  • Avoir un impact social grâce à la consolidation et création d’emplois
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Profil de l’entrepreneure :

Seynabou DIENG TRAORE, fondatrice et directrice générale de MAYA

Après avoir obtenu une DEUG en économie à la Sorbonne puis un master en marketing et management à l’IDRAC de Paris, elle a travaillé pendant plusieurs années dans le secteur des matériaux médicaux pour de grandes firmes internationales.

Ensuite elle a fait un Master spécialisé en « Strategy & Management of International Business » à l’ESSEC de Paris qui lui a donné l’envie et les outils nécessaires pour se lancer dans l’entreprenariat.

Seynabou DIENG TRAORE est passionnée par l’entreprenariat social, la promotion de la femme et la valorisation des produits Made In Mali.

A son retour au Mali en 2015, elle a travaillé sur un projet de marketing social pour l’USAID, puis a lancé l’épicerie Maya, une société agroalimentaire qui produit des sauces et des aides culinaires à partir de produits issus de l’agriculture locale.

Le mot de l’entrepreneure :

Sa devise, son dicton :

« Nous voulons aider les femmes à gagner du temps en cuisine, tout en mangeant sainement et en utilisant des produits locaux »

Sa vision d’un entrepreneuriat soucieux de son impact économique, social et environnemental

Avec sa cuisinière Maya, elles faisaient le marché toutes les semaines et préparaient des marinades à base d’herbes aromatiques qu’elles mettaient au congélateur afin d’avoir de quoi mariner, assaisonner et accompagner ses préparations lorsqu’elles devaient cuisiner.

Partant de son expérience personnelle, Seynabou DIENG TRAORE eu l’idée de faire des marinades et des sauces prêtes à l’emploi pour faciliter la vie des femmes actives et des mamans, qui manquent de temps. MAYA SARL fut l’occasion pour elle de valoriser les produits issus de l’agriculture locale et prouver qu’il est possible de développer des produits aussi intéressants que les produits occidentaux avec des recettes locales.

Elle voulait également rendre hommage à sa cuisinière Maya, qui n’a pas eu la possibilité d’être scolarisée, mais qui déborde d’ingénuité et de bonne volonté et aussi à toutes ces « Maya » qui sont dans nos maisons et sans qui nos projets ne pourraient voir le jour.

L’entreprise et son projet :

Le secteur agroalimentaire malien offre d’énormes opportunités grâce à la croissance de la classe moyenne couplé à une amélioration des habitudes nutritionnelles de la population.

Cependant, les systèmes actuels de transformation agroalimentaire restant largement traditionnels, la croissance du secteur profite plus aux importations qu’aux produits locaux.

C’est ce constat, associé aux importantes pertes post-récoltes que subissent les maraichers qui a poussé Seynabou Dieng à se lancer dans la production de sauces et aides culinaires préparées à base de légumes et aromates locaux.

C’est en fin 2016 que Seynabou DIENG TRAORE, consultante en marketing et en stratégie a créé Maya Sarl afin de se prouver à elle-même et à son entourage qu’on pouvait faire des marinades prêtes à l’emploi et les stocker au lieu de faire une marinade pour chaque repas. Après les marinades, la promotrice s’est rendue compte qu’il y avait un grand vide dans le secteur des aides culinaires Made in Mali ; elle a donc fait de la sauce piment, puis des vinaigrettes, de la chapelure de pain etc…

En un an elle a développé une vingtaine de produits et en a mis 15 sur le marché. Sa première clientèle a été gagnée sur Facebook à travers la page de Maya Sarl. L’engouement autour de ses produits et les retours positifs des clients lui ont prouvé qu’il existait un besoin sur le marché. Elle a officiellement créé Maya Sarl en février 2017 et a embauché 1 employé pour l’aider dans la production et 1 commercial.

En moins de deux ans Maya Sarl est devenue une société reconnue localement pour la qualité de ses produits et leur caractère innovant, et elle emploie 7 personnes à temps plein et 5 temporaires.

 

Aujourd’hui, 3 ans après sa création Maya Sarl est une entreprise malienne qui se positionne de plus en plus sur le marché de la fabrication de sauces, de marinades et de vinaigrettes réalisées avec des produits locaux. Sa mission consiste à développer et commercialiser des aides culinaires innovantes, saines et connectés au monde agricole afin de véhiculer une nouvelle forme de consommation « responsable ». Maya Sarl symbolise ainsi l’ingéniosité de la femme africaine moderne, curieuse et engagée dans une démarche de consommation inclusive et écoresponsable.

 MAYA a pour mission d’offrir aux femmes africaines des produits d’épicerie sains, savoureux, et pratiques, tout en intégrant les petits producteurs et productrices dans leur chaine d’approvisionnement pour créer un impact positif sur l’agriculture malienne.

L’entreprise a pour objectif de :

  • Développer des produits agroalimentaires locaux de grande qualité
  • Assurer une expérience d’achat innovante aux consommateurs
  • Développer des produits à fort impact social et environnemental

Son projet de développement :

L’entreprise souhaite développer son activité et augmenter sa capacité de production.

Pour cela, Maya a décidé d’accroître sa capacité de production grâce à l’achat de nouvelles machines, et de développer de nouveaux emballages.

Cet investissement permettra à Maya de passer à une autre échelle.

Pour atteindre ces objectifs, l’entreprise a fait appel à des investisseurs dont FADEV qui devrait permettre de financer :

  • Le développement des activités dans la sous-région: l’objectif est de pénétrer les marchés de la sous-région d’Afrique de l’Ouest.
  • L’augmentation de la capacité de production : ceci impliquera une nette amélioration des outils de production, essentiellement artisanaux à ce jour
  • De nouveaux emballages, plus écologiques : ceci répond à un besoin de prise de conscience des entreprises dans le secteur de l’industrie, pour le développement de comportements d’entreprises plus écoresponsables.

Afin de répondre à une demande croissante du marché local mais aussi de la sous-région, l’entreprise a besoin d’optimiser son outil de production en acquérant des nouvelles machines production. Elle a aussi besoin d’emballages et de matières premières en quantité. Les ventes réalisées après ces investissements permettront à Maya Sarl de réinvestir dans la communication et la force de distribution.

En quoi MAYA contribue au développement responsable de son pays ?

Grâce à l’accompagnement de FADEV, l’entreprise pourra :

  • Valoriser les ressources locales : un produit local grâce aux ressources venant de l’agriculture malienne.
  • Avoir un impact environnemental : des emballages recyclés pour avoir une meilleure empreinte écologique, et des produits locaux pour minimiser les coûts environnementaux liés au transport.
  • Valoriser les produits locaux et une cuisine faite maison, plus saine
  • Avoir un impact social grâce à:

– La consolidation et création d’emplois pour les femmes ;

– La diminution du temps passé en cuisine pour une population de femmes actives

La stabilité financière des fournisseurs : un partenariat a été créé avec les femmes grossistes de légumes dans les marchés afin de récupérer une partie des invendus pour les transformer au lieu d’être jetés, permettant une réduction drastique des pertes post récolte, et la réduction des pertes financières pour les femmes. ​

Prix, Certification, Concours : 

Lauréate du prix du jeune entrepreneur(e) francophone en novembre 2019

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Profil de l’entrepreneur·e :

Madame Kadiatou SANOGO, Gérante de « Unité de séchage Kadiatou » (USK)

Mme Sanogo dispose d’un Maitrise en gestion, diplôme obtenu en 2002 à la faculté des sciences juridiques et économiques du Mali (FSJE).

Après ses études, elle travailla comme assistante comptable dans un cabinet d’expertise comptable durant 2 ans. Elle a également travaillé dans une PME comme agent commerciale durant 5 ans.

Ces années de vie professionnelle lui ont donné le goût du risque et poussé à créer sa propre unité dénommée USK (Unité de Séchage Kadiatou) qui s’affiche aujourd’hui comme une référence dans le domaine de séchage des fruits dont notamment la mangue.

Elle mène cette activité depuis 2013 et a reçu plusieurs formations et stage dans ce domaine qui ont renforcé sa capacité et la motivation à investir dans le séchage de la mangue.

Le mot de l’entrepreneur·e  :

Sa devise :

« Lutter au quotidien contre le chômage des femmes et promouvoir leur émancipation financière »

Sa vision d’un entrepreneuriat soucieux de son impact économique, social et environnemental :

« L’objectif de l’entreprise est de répondre à la demande locale en fruits séchés, tout en valorisant les produits locaux. Toutes nos matières premières sont issues de producteurs maliens. C’est essentiel pour nous.

Nous faisons en sorte d’avoir un impact environnemental proche de zéro. Nous ne jetons rien. Tous les rebuts organiques issus des fruits sont valorisés à travers notamment le compostage. Même les noix de mangue sont séchées puis récupérées pour d’autres usages.

Nous avons pour objectif de lutter contre le chômage. Les femmes sont les plus vulnérables en matière d’emploi. Chez USK, plus de 80% de nos salarié·e·s sont des femmes. Nous souhaitons leur apporter ainsi notre aide pour s’émanciper financièrement, et aménager leur foyer. Nous permettons à des femmes et des jeunes filles illettrées de travailler. »

L’entreprise et son projet  :

USK est une entreprise agroalimentaire. Elle a officiellement démarré ses activités de séchage de fruits en Mars 2015.

Implantée au Mali, l’entreprise créée en 2009 est dirigée par sa fondatrice Mme Sanogo.

Depuis 2009, l’entreprise évoluait de façon informelle dans la distribution de denrées alimentaires et de boissons aux supermarchés et aux alimentations. Forte de ces expériences, la promotrice a décidé de créer sa propre entreprise en 2014 – sous la dénomination USK – qui est aujourd’hui spécialisée dans le séchage des fruits à partir du séchoir tunnel (séchoir semi-industriel d’une capacité de 1 200 kg de pulpe fraiche de fruits).

Forte de ses 9 années d’expérience, USK emploie 23 salarié.s, dont 3 sont permanent.e.s et dont plus de 85% d’entre eux sont des femmes.

L’entreprise a pour objectif d’être un des leaders dans le séchage des fruits et légumes. Cet objectif passe par une augmentation progressive de sa part de marché. Cette augmentation de part de marché de l’entreprise est soutenue par une amélioration de la qualité des produits et l’augmentation de la productivité de l’entreprise.

Son projet de développement depuis le financement d FADEV en 2019 :

Son projet de développement vise à être en capacité de répondre à la demande de ses clients ainsi qu’à développer de nouveaux marchés. L’entrée de FADEV au capital (prise de participation minoritaire de 23,1%) et l’apport d’un CCA permettra à Madame Sanogo :

  • de réaliser un changement d’échelle au sein de l’entreprise grâce à la construction d’une unité de production répondant aux normes de l’industrie agroalimentaire ;
  • de satisfaire la demande de clients en mangue séchée bio grâce à l’obtention de la certification « Agriculture Biologique » ;
  • de permettre une meilleure maîtrise de l’acheminement de la matière première vers l’unité grâce à l’acquisition d’un véhicule de livraison

En quoi USK contribue au développement responsable de son pays ?

Les activités menées par l’entreprise n’ont pas d’effets négatifs sur l’environnement car les déchets solides produits sont utilisés soit dans l’alimentation du bétail, soit dans la production d’engrais organiques :

  • Valorisation des ressources locales : la mangue, autres fruits
  • Valorisation des écarts de tri : les déchets sont utilisés pour l’alimentation du bétail ou dans la production d’engrais organiques;
  • Impact social : consolidation et création d’emplois au sein de l’entreprise.
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Profil de l’entrepreneur·e :

Madame Aramatou COULIBALY, Gérante et Directrice de Rama Cereal

Après avoir occupé différents postes en tant que conseillère et assistante commerciale dans plusieurs entreprises, Madame Coulibaly décide de lancer sa propre entreprise agro industrielle et fonde, en 2005, Rama Cereal.

Elle part d’un constat simple, celui d’un besoin grandissant en produits à base de mil, notamment pendant le mois du ramadan.

Son rôle au sein de l’entreprise ? Mme Coulibaly est en charge des activités commerciales et des relations clients, notamment avec les plus stratégiques. Madame Coulibaly continue de diversifier son portefeuille clients et plus particulièrement à Abidjan.

Le mot de l’entrepreneur·e  :

 

Sa devise : Lutter contre la pauvreté en favorisant la création d’emplois.

Sa vision d’un entrepreneuriat soucieux de son impact économique, social et environnemental :

« Nous permettons aux femmes qui gèrent leurs foyers, parce que les hommes ne sont plus là ou ne travaillent pas, de travailler.
Nous pensons qu’en augmentant nos capacités, nous pourrons augmenter le personnel et faire travailler un maximum de personnes.
Et puis nous sommes aussi un débouché pour les paysans. Certains d’entre eux nous ont dit qu’ils ne savaient pas à qui vendre leur mil, et qu’ils n’en produisaient plus. Aujourd’hui, nous les encourageons à faire du mil parce qu’ils pourront être un débouché pour nous. »

L’entreprise et son projet  :

RAMA CEREAL, un co- investissement avec COMOE CAPITAL : afin de mutualiser leur expertise, FADEV et COMOE CAPITAL ont décidé de co-investir ensemble dans cette entreprise ivoirienne.

Rama Cereal est une entreprise agro industrielle spécialisée dans la transformation des céréales (mais, riz, mil, etc.)

Implantée en Côte d’Ivoire, l’entreprise créée en 2005 est dirigée par sa fondatrice Mme Coulibaly.

Forte de ses 13 années d’expérience, Rama Cereal emploie plus de 30 salarié.s, dont 10 sont permanent.e.s et dont plus de 80% d’entre eux sont des femmes.

Les produits proposés sont multiples : granulés de mil, maïs et riz pour la bouillie, le mil précuit pour le « dêguê », de l’attiéké (semoules de manioc) et des épices (gingembre, gnangnan, le soumara, le baobab) et s’adressent à toutes les catégories de consommateurs.

L’un des objectifs premiers de Rama est la lutte contre la pauvreté. L’entreprise veut créer des emplois stables et permettre à toutes les catégories de la population d’accéder à une qualification professionnelle. De plus, l’entreprise travaille en étroite coopération avec des coopératives d’agriculteurs et agricultrices, les intégrant pleinement dans son processus de production et favorisant des synergies locales. Rama Cereal contribue ainsi au dynamisme économique de sa région.

Rama Cereal connait une solide croissance ces dernières années, grâce à une forte demande en produits à base de mil. Afin de satisfaire au mieux cette demande et répondre à ses nouveaux objectifs de croissance l’entreprise décide d’accroitre son activité et fait appel à de nouveaux investisseurs.

Son projet de développement  :

L’entreprise souhaite développer son activité et augmenter sa capacité de production. Pour la cela, la gérante a décidé d’acquérir un terrain de 1 000 m² qui devrait accueillir ses nouveaux équipements, accroître sa capacité de production et soutenir sa croissance.

Pour atteindre ces objectifs, l’entreprise a fait appel à deux investisseurs dont FADEV et entamée un processus de levée de fonds qui devrait permettre de financer :

  • L’aménagement du nouveau site qui devra respecter toutes les normes sanitaires en la matière ;
  • L’acquisition d’équipements permettant d’accroître sa capacité de production ;
  • L’achat de matières premières ;
  • L’acquisition de matériel roulant pour la distribution.

En quoi Rama Cereal contribue au développement responsable de son pays ?

Grâce à l’accompagnement de FADEV, l’entreprise pourra :

  • Consolider et créer des emplois au sein de l’entreprise (plus de 30 emplois formalisés dont 80% pour des femmes) ;
  • Générer des revenus stables pour 500 producteurs (l’entreprise est intégrée dans la chaine de valeur);
  • Création de partenariats locaux

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