Aujourd’hui, nous assistons à une prise de conscience croissante des contributions potentielles de la diaspora africaine aux stratégies de développement, révélée par la crise de COVID 19. Dès lors, les initiatives se multiplient, ciblant le capital financier de la diaspora, à travers divers programmes et outils institutionnels, juridiques et financiers.
Le Mali est le neuvième pays africain bénéficiant le plus des fonds envoyés par ses expatriés et le troisième des pays francophones du continent, après le Sénégal et la République démocratique du Congo (RDC). La crise de COVID 19 a révélé à quel point ces transferts monétaires de la diaspora occupent une place capitale dans l’économie locale.
Cependant, il est important de noter que la diaspora malienne à Paris est active depuis longtemps dans de nombreux domaines économiques, sociaux et politiques. Néanmoins, l’actuelle génération se démarque des précédentes : elle ne se contente plus de transfert d’argent pour assurer le quotidien de proches, mais souhaite s’engager sur le chemin de l’épargne productive à travers l’investissement.
Ces jeunes maliens cherchent à faire le choix et le pari de l’entrepreneuriat, seul facteur potentiel à leurs yeux de création de richesse et d’emplois dans leur pays d’origine. D’après une source du ministère des Maliens de l’extérieur, les fonds reçus de la diaspora malienne en 2016 étaient dépensés à 80 % pour les besoins sociaux, à 15 % dans le développement communautaire et 5 % étaient consacrés au secteur productif. Concrètement, la nouvelle génération tend à se démarquer également par son esprit investisseur. L’idée est aujourd’hui de pouvoir investir dans des projets fiables dans leur pays d’origine, des projets à fort potentiel dans des secteurs d’avenir qui répondent aux besoins du Mali : agroalimentaire, distribution, transport, santé et éducation.
Les migrants (travailleurs, étudiants, professionnels) partent souvent avec une idée simple en s’appuyant sur les moyens dont ils disposent : ils souhaiteraient souvent se regrouper pour accompagner des entreprises bien identifiées, économiquement et socialement viables, mais sont souvent démunis face aux obstacles juridiques rencontrés.
Sidiki Traoré et Issiaka Guindo les deux référents de FADEV sur la diaspora malienne ont mené une enquête auprès de cette nouvelle génération.
Laissons la parole à ces jeunes maliens vivants en France :
Magan, 29 ans : « Si je vois que le projet est fiable et rentable économiquement, je suis prêt à investir au Mali. Je pense que c’est par le soutien aux entreprises sur place qu’on redonnera aux jeunes un espoir dans l’avenir. Si les entreprises se développent, elles créent de la richesse et des emplois, et c’est de ça dont le pays a besoin aujourd’hui. »
Souleymane, 28 ans : « J’ai mis tout l’argent que j’avais dans une construction de maisons au Mali. Après avoir compris cette technique d’investissement au Mali, je me sens aujourd’hui capable et prêt à investir au sein de petites entreprises du secteur agroalimentaire dans mon pays d’origine. J’ai envie que mon argent contribue au développement économique du Mali. »
Seydou, 28 ans : « Je n’épargne sérieusement que depuis début 2019. Aujourd’hui je suis prêt à investir dans un projet fiable, avec un risque limité, à hauteur de 200 euros mensuellement. Surtout, je souhaite investir au sein de PME maliennes qui valorisent les produits locaux. Il y a un vrai problème dans la région, c’est l’exportation de matière première, qui reviennent ensuite au pays, transformées. Moi, je veux que mon investissement aille dans des entreprises qui permettent à toute une chaîne de fonctionner : des agriculteurs locaux aux PME de transformation agroalimentaire. »
Yoro, 25 ans : « Avant de venir en France, j’avais créé mon entreprise qui a fonctionné pendant deux ans, mais j’ai connu de difficultés financières et je l’ai abandonnée ; mais je n’ai pas abandonné mon gout pour l’entreprenariat ! Si je peux, grâce à mon épargne, soutenir les entrepreneurs en leur donnant les moyens nécessaires de se développer et de dépasser les difficultés, alors j’investirai dans ce sens.
FADEV, société d’investissement française basée à Montreuil, agit depuis 2013 pour permettre aux particuliers d’investir dans des projets entrepreneuriaux en Afrique, et notamment au Mali. FADEV assure l’environnement juridique et financier pour garantir une traçabilité sans faille. Cette solution financière permet de répondre à ce besoin d’épargne dans des projets fiables et à fort impact de la diaspora malienne, avec surtout une particularité unique et innovante, FADEV permet à de petits épargnants de se regrouper sur un projet bien identifié.
Pour les personnes souhaitant investir de manière fiable et responsable au Mali, en Côte d’Ivoire, au Cameroun ou au Sénégal, FADEV est le seul outil à vous aider à sauter le pas !
FADEV propose aussi une garantie complémentaire en vérifiant la viabilité économique, la cohérence et la qualité du projet de développement proposé.
Pour s’engager aux côtés de FADEV et participer au développement économique des pays d’Afrique de l’ouest par le soutien aux PME locales, n’hésitez pas à contacter nos différents référents par email : diaspora@fadev.fr pour toute question, demande d’information, présentation d’initiatives ou autre.