La journée mondiale de l’Afrique célèbre l’anniversaire de la signature des accords de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), le 25 mai 1963, comptant aujourd’hui 53 membres.
Plus connue que la journée mondiale de l’enfant africain (le 16 juin), de la femme africaine (le 8 août), de l’écrivain africain (le 7 novembre) ou encore de l’industrialisation de l’Afrique (le 20 novembre), la journée du 25 mai, est l’occasion pour chaque pays membre d’organiser des événements dans le but de favoriser le rapprochement entre les peuples africains.
Cette journée, déclarée fériée sur l’ensemble des états membres de l’OUA, est aujourd’hui devenue une tradition fortement enracinée dans l’ensemble des pays africains, et elle représente le symbole du combat de tout le continent africain pour la libération, le développement et le progrès économique.
Ce progrès se traduit entre autres par la construction commune de la plus grande zone de libre-échange au monde.
Fadev suit de très près l’évolution de ces accords historiques pour éclairer ses entreprises exportatrices sur le continent :
- L’entreprise malienne MAYA crée des sauces et des marinades à base de produits locaux maliens, pour valoriser sur place les produits agricoles (tels que les piments ou l’ail), mais aussi pour faciliter le travail des femmes en cuisine et de leur permettre de se consacrer à leur carrière. Sa gérante, Seynabou Dieng Traore nous explique « Nous voulons aider les femmes à gagner du temps en cuisine, tout en mangeant sainement et en utilisant des produits locaux »
Cette entreprise a effectué un rapprochement commercial avec le Sénégal. Les produits MAYA sont désormais vendus chez certains distributeurs et hypermarchés sénégalais. C’est une première étape dans son développement commercial au sein de la ZLEC.
- L’entreprise malienne USK est spécialisée dans le séchage des fruits et légumes. Son produit phare est la mangue séchée. L’objectif de son entreprise est de « répondre à la demande locale en fruits séchés, tout en valorisant les produits locaux. Toutes les matières premières sont issues de producteurs maliens.».
USK est en négociation pour commercer directement avec le Burkina Faso et ainsi développer largement son activité dans la zone économique du continent.
En parallèle des développements économiques, les Africains s’impliquent aujourd’hui aussi dans l’instauration de régimes démocratiques, de la bonne gouvernance et de l’indépendance de la justice, des principes structurants et nécessaires pour régler durablement les derniers dysfonctionnements.
Un continent en mutation profonde, aux multiples contrastes et opportunités. Là où les afro-pessimistes voient le verre à moitié vide, les afro-optimistes voient plutôt le verre à moitié plein. En effet, il y a une Afrique qui bouge, jeune dont la croissance démographique pourrait faire pâlir n’importe quel pays de l’OCDE. Le développement de l’Afrique part des africains eux-mêmes, ils l’ont compris et travaillent en conséquence, nous le vérifions chaque jour sur le terrain.
Rappelons ici que le développement n’est pas une course de vitesse mais une course de fond…